Notre-Dame de Fourvière : Histoire et Vue Imprenable

Bienvenue à Notre-Dame de Fourvière, un lieu incontournable de la foi lyonnaise et de la dévotion de la vierge Marie.

Histoire

En 1174, Olivier de Chavannes fait construire une première chapelle dédiée à la Vierge sur cette colline, suivie d’une seconde consacrée à saint Thomas Becket. Ces chapelles seront toutefois détruites en 1562 lors des guerres de religion, et seule une reconstruction à la fin du XVIe siècle permettra de redonner vie au sanctuaire. Au milieu du XIXe siècle, l’église de Fourvière menace de tomber en ruine.

Alphonse-Constance Duboys est chargé de restaurer la chapelle Saint-Thomas et de construire le clocher de cette ancienne église. Le clocher, couronné par la statue de la Vierge sculptée par Fabisch, est inauguré le 8 décembre 1852, marquant ainsi la première Fête des Lumières à Lyon.

Face à l’afflux croissant de pèlerins au milieu du XIXe siècle, l’archevêque Louis-Jacques-Maurice de Bonald fonde en 1850 la Commission de Fourvière et projette la création d’une nouvelle église. En 1853, Pierre Bossan, architecte renommé dans l’architecture religieuse, prend en charge ce projet. Il conçoit des plans ambitieux pour une basilique, approuvés malgré des réserves.

La première pierre de la basilique, bénie par le pape Pie 9 en 1869 est posée le 8 novembre 1872. Les travaux de la basilique se terminent en 1896, année où elle est consacrée comme église le 16 juin. Le 16 mars 1897, le pape Léon 13, élève Notre-Dame de Fourvière au rang de basilique mineure.

Architecture

La basilique Notre-Dame de Fourvière s’impose comme un joyau emblématique de Lyon. Sa structure élégante, combinant les styles byzantin, gothique et roman, témoigne d’une audace architecturale exceptionnelle. Ses quatre tours de 48 mètres de hauteur symbolisent les vertus cardinales : la Prudence et la Tempérance se tournent vers la ville de Lyon, tandis que la Force et la Justice dominent fièrement le parvis, conférant à l’édifice un caractère symbolique fort et protecteur.

L’église haute

À l’intérieur, deux églises superposées dévoilent un décor somptueux. Dans l’église haute, six vitraux de Georges Décote éclairent un espace où se mêlent marbre de Carrare, granit italien et éclats d’or. Le regard se porte aussi sur l’autel, où la Vierge Marie, sculptée par Millefaut, libère Adam et Ève des entraves de l’enfer. Les murs sont ornés de mosaïques monumentales illustrant les liens de Marie avec l’Église et la France. Les huit chapelles, dédiées à la vie de Marie, abritent des œuvres d’artistes tels que Larrivé et Puech. L’escalier de la Sagesse, chef-d’œuvre de marbre rouge, mène à l’église haute, surplombé par la statue de la Sagesse de Dufraine qui accueille les visiteurs.

L’église basse

L’église basse, qui est la crypte de Fourvière, est dédiée à saint Joseph et a la même superficie que la basilique située au-dessus. L’autel, consacré à saint Joseph, est orné de sa statue portant l’enfant Jésus et d’un groupe sculpté représentant sa mort. Au pied de la statue, une mosaïque des “sept péchés capitaux” ouvre un axe symbolique de la victoire du bien sur le mal.