Académie d’équitation Claude Bourgelat

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Ce que vous voyez est le remploi du portail qui ornait l’entrée de l’académie d’équitation dirigée au XVIIIe siècle par Claude Bourgelat, écuyer du Roi Louis XV et fondateur des Ecoles vétérinaires. Deux cariatides encadrent l’entrée du manège. Imaginez-vous franchir ce portail chargé d’histoire, un témoin silencieux des élégances équestres d’une époque révolue.

La fresque a été réalisée d’après une gravure d’époque, à la demande du docteur Charles Mérieux. En 2015, l’Institut Mérieux était encore propriétaire de l’immeuble.

Remarquez aussi une inscription porte : « 1755 Rue du Manège » qui témoigne aussi de l’existence de cet académie d’équitation.

Retenez que Claude Bourgelat était un écuyer au service du Roi Louis XV et le fondateur des Écoles vétérinaires en 1755, marquant ainsi une contribution majeure à la profession vétérinaire et à l’équitation au XVIIIe siècle. Son héritage perdure à travers l’influence de ces écoles et son engagement envers la santé animale.

  • 1712-1779 : Naissance de Claude Bourgelat à Lyon le 27 mars 1712, et décès à Paris le 3 janvier 1779. Écuyer et vétérinaire français.
  • Début de sa vie : Élevé dans une famille aisée, mais après la mort de son père en 1719, Bourgelat connaît des difficultés financières et des litiges autour de l’héritage.
  • 1724-1729 : Service dans la troupe des mousquetaires.
  • 1733-1740 : Bourgelat tient un cabinet d’avocat à Lyon, plaide pour la haute bourgeoisie et la noblesse, établissant des relations clés dans la sphère du pouvoir local.
  • 1740 : Obtient le brevet d’écuyer du roi tenant l’Académie d’équitation de Lyon.
  • 1744 : Publie son premier ouvrage, Le Nouveau Newcastle, qui le rend célèbre dans toute l’Europe.
  • 1750 : Publie le tome I des Éléments d’hippiatrique, transformant son rôle en auteur scientifique.
  • 1752 : Nommé correspondant de l’Académie des sciences de Paris.
  • 1754 : Rencontre Henri Léonard Bertin, une amitié qui sera déterminante pour ses projets futurs.
  • 1761 : Obtient l’autorisation royale d’ouvrir la première école vétérinaire à Lyon, une étape fondamentale dans l’institutionnalisation de l’enseignement vétérinaire.
  • 1762 : L’école vétérinaire de Lyon accueille son premier élève.
  • 1764 : L’école est élevée au rang d’École Royale Vétérinaire.
  • 1765 : Bourgelat est nommé directeur et inspecteur général de l’École royale vétérinaire de Lyon et de toutes les écoles vétérinaires établies ou à établir dans le Royaume.
  • 1766 : L’École est ouverte au château d’Alfort, domaine qui demeure son siège à ce jour.
  • Impact européen : Les écoles fondées par Bourgelat attirent des élèves de toute l’Europe, contribuant à la création de nombreuses écoles vétérinaires en Europe.
  • Héritage : Bourgelat est reconnu comme le fondateur incontesté de l’enseignement et de la profession vétérinaire, laissant un héritage basé sur la démarche scientifique, la préoccupation économique, la dimension comparative et l’approche éthique.
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