Cette chronologie met en évidence certains des événements majeurs à Lyon, mais il est important de noter que cette liste est succincte et qu’il existe de nombreux autres événements historiques importants dans l’histoire de cette ville.
Antiquité
Lugdunum, aujourd'hui Lyon, est un site gaulois où une colonie romaine a été fondée en 43 av. J.-C. par Lucius Munatius Plancus, gouverneur de la Gaule, sous le nom de Colonia Copia Felix Munatia Lugudunum. Créée après l'assassinat de Jules César en 44 av. J.-C., cette colonie connaît une grande prospérité, dépendante du destin de l'Empire romain tout au long de l'Antiquité.

À la fin du 1er siècle avant J.-C., plusieurs décisions politiques d'Auguste, premier empereur romain, favorisent la croissance rapide de Lugdunum. Il divise la Gaule celtique en trois provinces : la Lyonnaise, la Belgique et l'Aquitaine. Lugdunum devient la capitale de la province de la Lyonnaise, regroupant des services administratifs pour plusieurs provinces et accueillant un important atelier monétaire qui frappe monnaie pour tout l'empire.

Caligula, souvent considéré par les historiens comme un empereur fou, cruel et tyrannique, est passé à Lugdunum entre fin 39 et début 40. Son surnom, "Caligula", signifie "petites bottines", en référence aux bottes qu'il portait enfant. Troisième empereur romain, il est né le 31 août 12 en Italie et est mort à Rome en 41, à l'âge de 28 ans.

Les tables claudiennes : le Sénat accepte en son sein les notables gallo-romains.

Le premier incendie documenté de Lyon remonte à l'automne 64 (ou 65). Lugdunum a été gravement touchée, et les sources comparent cette catastrophe à l'incendie de Rome en juillet 64, sous Néron. L'empereur a d'ailleurs envoyé une aide de quatre millions de sesterces pour la reconstruction de la ville.

En 68 après J.-C., le légat de la Gaule lyonnaise, Vindex, mène une révolte contre Néron, mais est défait par l'armée de Germanie supérieure. Galba, gouverneur d'Espagne, se rebelle à son tour. Les conflits entre Lugdunum et Vienna s'aggravent : Lugdunum reste fidèle à Néron, tandis que Vienna soutient Galba.

Le taurobole était un rituel propitiatoire datant du Ier siècle, impliquant le sacrifice d'un taureau en lui transperçant le cœur avec un glaive, spécifiquement par une estocade à travers la poitrine.
Les martyrs de Lyon forment un groupe de chrétiens ayant subi le martyre à Lugdunum (Lyon) en 177. Ils représentent le premier groupe chrétien connu en Gaule et sont commémorés le 2 juin.

La bataille de Lugdunum en 197 oppose les forces de l'empereur Septime Sévère à celles de l'usurpateur romain Clodius Albinus. Le conflit se déroule au nord de Lugdunum (Lyon) et se solde par la victoire de Septime Sévère. Les informations proviennent principalement du récit de Dion Cassius, remanié ultérieurement par Jean Xiphilin au Moyen Âge.

Aurélien, après avoir rétabli la domination impériale sur l'Orient, se tourne vers l'Empire des Gaules en 274. La campagne est remportée en grande partie grâce à la diplomatie, avec Tetricus Ier, l'Empereur des Gaules, prêt à capituler. Pour éviter une soumission ouverte, Aurélien et Tetricus semblent avoir conspiré, et lors de la bataille de Châlons, Tetricus déserte vers le camp romain, permettant à Aurélien de triompher facilement de l'armée gauloise.
Cette réforme administrative fait de Lyon le chef lieu d'une petite province et perd la prééminence de la Gaule
Sous cette « tétrarchie », ou « règle des quatre », chaque empereur régnait sur un quart de division de l’empire. Dioclétien sécurisa davantage les frontières de l’empire et le purgea de toutes les menaces qui pesaient sur son pouvoir.

Avec l'édit de Milan promulgué en 313, autorisant le christianisme dans l'empire romain, les chrétiens peuvent véritablement bâtir des lieux de culte
La bataille de Mursa, actuellement connue sous le nom d'Osijek en Croatie, a eu lieu le 28 septembre 351. Elle opposait l'armée romaine, dirigée par l'empereur Constance II, à l'usurpateur Magnence, qui commandait des unités romaines ainsi que d'importants contingents barbares.

Gratien (en latin : Flavius Gratianus Augustus), né en 359, est un empereur romain qui gouverne la partie occidentale de l'Empire de 367 à 383. En 383, pour réprimer la rébellion de l'usurpateur Magnus Maximus, « comes » de Bretagne, Gratien se confronte à lui près de Lutèce. Cependant, abandonné par son armée, l'empereur se réfugie à Lugdunum, où il est assassiné par un lieutenant de Magnus Maximus.

Eugène (Flavius Eugenius Augustus), mort le 6 septembre 394 près d'Aquilée, rhéteur et grammairien, est proclamé co-empereur romain d'Occident en 392 à la suite de la mort de Valentinien II. Ce chrétien modéré poussé par le général franc Arbogast n'est pas reconnu par Théodose Ier qui, régnant alors sur la partie orientale de l'empire, proclame co-empereur son fils Flavius Honorius et considère dès lors Eugène comme usurpateur.

Dans les années qui suivent l'affaiblissement de l'autorité romaine, le domaine burgonde s'étend pacifiquement, avec des villes comme Besançon, Autun, Châlon-sur-Saône, Grenoble et Lyon qui les accueillent en 457. Les frères Gondioc et Chilpéric se partagent le pouvoir, mais après la mort de Gondioc vers 463, Chilpéric devient le seul roi et établit sa résidence à Lyon en 470. En 475, il conclut un accord avec les Wisigoths, permettant d'agrandir son territoire jusqu'à la Durance.
Lyon devient un centre stratégique pour les Burgondes lorsque Chilpéric s'y installe, marquant ainsi un tournant dans l'histoire de la ville, qui passe d'une importante cité romaine à une capitale d'un royaume burgonde en pleine expansion.
Le Moyen Age

Sidoine Apollinaire décrit dans une lettre la cathédrale, ecclesia (chaque cité n'a qu'une église) que l'évêque Patiens vient de construire et pour laquelle il a composé un poème.

Les royaumes francs (Regna Francorum en latin) désignent les divers royaumes barbares qui se succèdent ou coexistent en Europe occidentale durant le haut Moyen Âge, après la chute de l'Empire romain d'Occident et la conquête de ces terres par les Francs au Ve siècle.

Childebert Ier aurait fondé le premier hôpital de Lyon en 542, dans le quartier Saint-Paul, près de la rue Saint-Éloi (Lyon 5e).

Charlemagne décède dans son palais d'Aix-la-Chapelle le 28 janvier 814, à l'âge de 71 ans. Il est inhumé le jour même dans la chapelle palatine. Peu après sa mort, l'embryon d'État qu'il a établi disparaît, laissant place à l'émergence de la société féodale.

Lors du partage de l'empire carolingien, Lyon et ses environs sont intégrés à la Francie médiane, également connue sous le nom de Lotharingie. Cette vaste région s'étend du Jura à la Méditerranée et des sommets alpins au Rhône et à la Saône. Devenue royaume de Bourgogne-Provence, cette région est léguée par son dernier souverain au titulaire du Saint Empire le 6 septembre 1032. Ainsi, Lyon et le Lyonnais deviennent des terres d'Empire.

Pendant que le Forez prend ses distances vis-à-vis du Saint Empire pour se rapprocher de la couronne de France, le Lyonnais s'engage pleinement dans le royaume de Bourgogne, qui avait été lui-même incorporé à l'Empire en 1032. Dans ce contexte, l’archevêque demeure le seul à avoir le privilège de frapper la monnaie.

Le "Primat des Gaules" était le titre attribué à l'archevêque de Lyon, qui jouissait d'une autorité et d'une primauté spéciales au sein de l'Église catholique romaine dans la région des Gaules. Le titre fut confirmé en 1079 par une bulle du pape Grégoire VII.

La bulle d'or rompt de fait l'équilibre précaire établi entre le comte de Forez et l'archevêque de Lyon et permet aussi à l'archevêque de Lyon de s'émanciper du chapitre des chanoines de la cathédrale, qui est particulièrement puissant à Lyon

Le véritable nom des Églises vaudoises, tel qu'elles se désignent elles-mêmes en Piémont, est la "Table vaudoise". Celle-ci affirme être née avec les disciples de Pierre Valdo, ou Vaudès, dans les années 1170, au sein de la paroisse Saint-Nizier de Lyon.

La permutatio ou permutation de 1173 représente un accord entre l'archevêque de Lyon, Guichard de Pontigny, et le comte de Forez, Guy II. Cette transaction marque la fin d'une période de plus de cent ans de conflits entre les archevêques de Lyon et les comtes laïcs de la région pour le contrôle du Lyonnais. L'issue de cet accord consolide le pouvoir entre les mains de l'archevêque en orchestrant un échange (permutation) de terres entre ces deux acteurs principaux.
La cathédrale de Lyon est le siège épiscopal de l'archidiocèse de Lyon et détient le statut à la fois de cathédrale et de primatiale. En tant que tel, l'archevêque de Lyon possède le titre honorifique de primat des Gaules.

Ce pont représente une importante initiative d'aménagement urbain à Lyon au XIIIe siècle. Les travaux, commencés à la fin du XIIe siècle, sont financés par des dons et des offrandes à la chapelle située à l'extrémité du pont, sur la rive gauche. Bien que le premier pont en bois soit achevé en 11831, il s'effondre sous le passage des croisés en 1190, peu après que Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion l'ont traversé. Suite à cet incident, et à la mort de certains membres de sa suite, Richard donne aux religieux responsables du pont l'autorisation de quêter en Angleterre pour financer sa réparation.

Vers 1150, un conflit éclate entre le comte de Forez, Gui II, et l’archevêque de Lyon, Héraclius de Montboissier, concernant la possession du comté de Lyon. Ce conflit atteint son apogée lors de la bataille d’Yzeron en 1158, où les troupes de l’évêque sont vaincues. En réponse, Héraclius fait appel à l’empereur Frédéric Barberousse, qui concède le comté de Lyon à l’archevêque en 1157, une décision confirmée par le pape Alexandre III en 1173. À cette époque, le comte de Forez, ayant prêté hommage au roi de France Louis VII, doit renoncer au comté. Cependant, en 1193, le second fils de Gui II, Renaud de Forez, est nommé archevêque de Lyon, devenant ainsi un prélat guerrier et bâtisseur, soutenu par son frère aîné, le comte de Forez Gui III.

Au centre de ce concile se trouvait la déposition de Frédéric II du Saint-Empire de ses titres d'empereur et roi. Ce fut l'apogée dramatique de la lutte entre Frédéric II et la papauté.

Les principaux sujets étaient :
- la conquête de la Terre sainte,
- l'union des Églises d'Orient et d'Occident,
- l'élection pontificale.
Le 14 novembre 1305, Philippe le Bel fait élire pape Bertrand de Got, archevêque de Bordeaux, qui est couronné sous le nom de Clément V dans la basilique Saint-Just à Lyon. Les écrits de l'époque décrivent le pape comme étant très favorable à la monarchie française, le présentant comme une marionnette de Philippe le Bel, qui assiste à son intronisation avec une cour nombreuse pour souligner la proximité entre la papauté et le roi. Bien que le pape ait souhaité être couronné à Vienne pour échapper aux intrigues romaines, Philippe le Bel impose la ville de Lyon, en choisissant spécifiquement le faubourg de Saint-Just pour le couronnement.

Bien que le processus ait été progressif, la date du 10 avril 1312 est généralement retenue comme celle du rattachement officiel de Lyon au royaume de France. C'est à cette occasion que l'archevêque de Lyon, Pierre de Savoie, cède au roi Philippe le Bel la souveraineté sur la ville et le comté de Lyon, par le traité de Vienne.

La charte Sapaudine confie l'administration de la ville à 12 consuls avec le droit de la bourgeoisie à élire des consuls, à former un conseil et à conserver leurs archives, à posséder un procureur, à s'armer, à faire le guet de nuit, à garder les portes de la ville, à veiller sur les clefs de la ville et à lever des impôts sur eux-mêmes.

La peste bubonique est la forme la plus courante de peste dans les environnements naturels. Elle survient généralement après une morsure de puces infectées provenant de rats ou d'autres petits mammifères, mais elle peut aussi se transmettre par contact avec les fluides biologiques d'un animal mort infecté par la peste.

Le dauphin accorde à la ville le privilège d'organiser deux foires franches par an, bien que le Lyonnais n'ait été rattaché à la couronne de France qu'en 1312, alors que les foires de Champagne existent depuis le XIIe siècle.
Renaissance

Cycle de 4 foires (Epiphanie, Pâques, Aout, Toussaint) de 15 jours

Les Médicis transfèrent à Lyon leur succursale de Genève


Le Compendium breve, compilation de textes religieux relatant le règne du pape Innocent III est le premier livre sorti de l’imprimerie de Lyon en 1473. Un de ces exemplaires s’est retrouvé dans les collections des archives niortaises.

Première guerre d'Italie

Le collège-lycée Ampère, localisé dans le 2e arrondissement de Lyon, a connu plusieurs appellations au fil du temps. D'abord nommé collège de la Trinité au XVIe siècle, il a été désigné comme lycée impérial sous Napoléon et collège royal pendant la Restauration. En 1888, il adopte le nom de lycée Ampère.


La répression est dure. Certains meneurs sont pendus, d'autres envoyés aux galères.

"Pantagruel", ou plus précisément Les horribles et épouvantables faits et prouesses du très renommé Pantagruel Roi des Dipsodes, est le premier roman de François Rabelais. Publié en 1532, il raconte les aventures du géant Pantagruel, personnage qui réapparaît également dans Le Tiers Livre, Le Quart Livre et Le Cinquième Livre.

En 1529 et 1531, de grandes famines frappent la France à la suite d'une période de sécheresse provoquant un afflux de migrants sur la ville de Lyon. Afin d'offrir une aide à la population, l'Aumône générale est créée en 1534 au couvent des Cordeliers.

La "Fabrique" désigne l'ensemble du secteur soyeux lyonnais, qui, tout au long de son histoire, englobe toutes les étapes de la production et de la vente d'un tissu en soie, à partir de la soie grège. Cela inclut la filature, la création des motifs, le tissage, l'apprêt et la commercialisation du produit fini.
C'est à cette date que l'architecte Philibert Delorme réalise sa galerie sur Trompe


Les entrées solennelles à Lyon sont des manifestations publiques festives ayant lieu lorsqu'un personnage important, surtout une personnalité royale, fait son entrée dans la ville. Ces entrées sont l'occasion de fêtes et de démonstrations symboliques de respect et de fidélité.

Les huguenots sont les protestants du royaume de France et du royaume de Navarre pendant les guerres de Religion de la seconde moitié du xvie siècle (1562-1598), au cours desquelles ils ont été — sous ce nom — en conflit avec les catholiques.

La foule massacre les protestants dans les prisons et dans la ville. Des centaines de victimes.

L'Édit de Chauny, promulgué par le roi Henri IV le 13 décembre 1595 à Chauny, intervient à la suite de la révolte de Lyon pendant la crise de succession, où la ville a pris le parti de la Sainte-Ligue. Cet édit restreint l'autonomie du consulat en réduisant le nombre de ses membres de douze à cinq, comprenant quatre échevins et un prévôt des marchands.

Baroque




Louis XIV et son ministre Colbert créent la Grande Fabrique qui rassemble tous les acteurs de l’industrie de la soie, et établissent les critères de qualité à respecter



Classicisme
L'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon deviendra une société savante née en 1758 de la fusion entre l'Académie des sciences et belles-lettres, fondée en 1700, et l'Académie des beaux-arts, créée en 1713.










L'ère industrielle















Période contemporaine





L'objectif était de détruire des infrastructures ferroviaires, en particulier des gares de triage, pour empêcher l'armée allemande de transporter des troupes et du matériel vers l'ouest de la France en vue de soutenir le débarquement en Normandie.









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