Cette chronologie met en évidence certains des événements majeurs à Lyon, mais il est important de noter que cette liste est succincte et qu’il existe de nombreux autres événements historiques importants dans l’histoire de cette ville.
Antiquité
Les tables claudiennes : le Sénat accepte en son sein les notables gallo-romains.
En 68 après J.-C., le légat de la Gaule lyonnaise, Vindex, mène une révolte contre Néron, mais est défait par l'armée de Germanie supérieure. Galba, gouverneur d'Espagne, se rebelle à son tour. Les conflits entre Lugdunum et Vienna s'aggravent : Lugdunum reste fidèle à Néron, tandis que Vienna soutient Galba.
Le taurobole était un rituel propitiatoire datant du Ier siècle, impliquant le sacrifice d'un taureau en lui transperçant le cœur avec un glaive, spécifiquement par une estocade à travers la poitrine.
La bataille de Lugdunum en 197 oppose les forces de l'empereur Septime Sévère à celles de l'usurpateur romain Clodius Albinus. Le conflit se déroule au nord de Lugdunum (Lyon) et se solde par la victoire de Septime Sévère. Les informations proviennent principalement du récit de Dion Cassius, remanié ultérieurement par Jean Xiphilin au Moyen Âge.
Aurélien, après avoir rétabli la domination impériale sur l'Orient, se tourne vers l'Empire des Gaules en 274. La campagne est remportée en grande partie grâce à la diplomatie, avec Tetricus Ier, l'Empereur des Gaules, prêt à capituler. Pour éviter une soumission ouverte, Aurélien et Tetricus semblent avoir conspiré, et lors de la bataille de Châlons, Tetricus déserte vers le camp romain, permettant à Aurélien de triompher facilement de l'armée gauloise.
Sous cette « tétrarchie », ou « règle des quatre », chaque empereur régnait sur un quart de division de l’empire. Dioclétien sécurisa davantage les frontières de l’empire et le purgea de toutes les menaces qui pesaient sur son pouvoir.
Avec l'édit de Milan promulgué en 313, autorisant le christianisme dans l'empire romain, les chrétiens peuvent véritablement bâtir des lieux de culte
Eugène (Flavius Eugenius Augustus), mort le 6 septembre 394 près d'Aquilée, rhéteur et grammairien, est proclamé co-empereur romain d'Occident en 392 à la suite de la mort de Valentinien II. Ce chrétien modéré poussé par le général franc Arbogast n'est pas reconnu par Théodose Ier qui, régnant alors sur la partie orientale de l'empire, proclame co-empereur son fils Flavius Honorius et considère dès lors Eugène comme usurpateur.
Le Moyen Age
Sidoine Apollinaire décrit dans une lettre la cathédrale, ecclesia (chaque cité n'a qu'une église) que l'évêque Patiens vient de construire et pour laquelle il a composé un poème.
Pendant que le Forez prend ses distances vis-à-vis du Saint Empire pour se rapprocher de la couronne de France, le Lyonnais s'engage pleinement dans le royaume de Bourgogne, qui avait été lui-même incorporé à l'Empire en 1032. Dans ce contexte, l’archevêque demeure le seul à avoir le privilège de frapper la monnaie.
Le "Primat des Gaules" était le titre attribué à l'archevêque de Lyon, qui jouissait d'une autorité et d'une primauté spéciales au sein de l'Église catholique romaine dans la région des Gaules. Le titre fut confirmé en 1079 par une bulle du pape Grégoire VII.
La bulle d'or rompt de fait l'équilibre précaire établi entre le comte de Forez et l'archevêque de Lyon et permet aussi à l'archevêque de Lyon de s'émanciper du chapitre des chanoines de la cathédrale, qui est particulièrement puissant à Lyon
La permutatio ou permutation de 1173 représente un accord entre l'archevêque de Lyon, Guichard de Pontigny, et le comte de Forez, Guy II. Cette transaction marque la fin d'une période de plus de cent ans de conflits entre les archevêques de Lyon et les comtes laïcs de la région pour le contrôle du Lyonnais. L'issue de cet accord consolide le pouvoir entre les mains de l'archevêque en orchestrant un échange (permutation) de terres entre ces deux acteurs principaux.
La cathédrale de Lyon est le siège épiscopal de l'archidiocèse de Lyon et détient le statut à la fois de cathédrale et de primatiale. En tant que tel, l'archevêque de Lyon possède le titre honorifique de primat des Gaules.
Au centre de ce concile se trouvait la déposition de Frédéric II du Saint-Empire de ses titres d'empereur et roi. Ce fut l'apogée dramatique de la lutte entre Frédéric II et la papauté.
Les principaux sujets étaient :
- la conquête de la Terre sainte,
- l'union des Églises d'Orient et d'Occident,
- l'élection pontificale.
La charte Sapaudine confie l'administration de la ville à 12 consuls avec le droit de la bourgeoisie à élire des consuls, à former un conseil et à conserver leurs archives, à posséder un procureur, à s'armer, à faire le guet de nuit, à garder les portes de la ville, à veiller sur les clefs de la ville et à lever des impôts sur eux-mêmes.
Renaissance
Cycle de 4 foires (Epiphanie, Pâques, Aout, Toussaint) de 15 jours
Les Médicis transfèrent à Lyon leur succursale de Genève
Le Compendium breve, compilation de textes religieux relatant le règne du pape Innocent III est le premier livre sorti de l’imprimerie de Lyon en 1473. Un de ces exemplaires s’est retrouvé dans les collections des archives niortaises.
Première guerre d'Italie
Le collège-lycée Ampère, localisé dans le 2e arrondissement de Lyon, a connu plusieurs appellations au fil du temps. D'abord nommé collège de la Trinité au XVIe siècle, il a été désigné comme lycée impérial sous Napoléon et collège royal pendant la Restauration. En 1888, il adopte le nom de lycée Ampère.
La répression est dure. Certains meneurs sont pendus, d'autres envoyés aux galères.
En 1529 et 1531, de grandes famines frappent la France à la suite d'une période de sécheresse provoquant un afflux de migrants sur la ville de Lyon. Afin d'offrir une aide à la population, l'Aumône générale est créée en 1534 au couvent des Cordeliers.
C'est à cette date que l'architecte Philibert Delorme réalise sa galerie sur Trompe
Les entrées solennelles à Lyon sont des manifestations publiques festives ayant lieu lorsqu'un personnage important, surtout une personnalité royale, fait son entrée dans la ville. Ces entrées sont l'occasion de fêtes et de démonstrations symboliques de respect et de fidélité.
Les huguenots sont les protestants du royaume de France et du royaume de Navarre pendant les guerres de Religion de la seconde moitié du xvie siècle (1562-1598), au cours desquelles ils ont été — sous ce nom — en conflit avec les catholiques.
La foule massacre les protestants dans les prisons et dans la ville. Des centaines de victimes.
L'Édit de Chauny, promulgué par le roi Henri IV le 13 décembre 1595 à Chauny, intervient à la suite de la révolte de Lyon pendant la crise de succession, où la ville a pris le parti de la Sainte-Ligue. Cet édit restreint l'autonomie du consulat en réduisant le nombre de ses membres de douze à cinq, comprenant quatre échevins et un prévôt des marchands.
Baroque
Louis XIV et son ministre Colbert créent la Grande Fabrique qui rassemble tous les acteurs de l’industrie de la soie, et établissent les critères de qualité à respecter
Classicisme
L'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon deviendra une société savante née en 1758 de la fusion entre l'Académie des sciences et belles-lettres, fondée en 1700, et l'Académie des beaux-arts, créée en 1713.
L'ère industrielle
Période contemporaine
L'objectif était de détruire des infrastructures ferroviaires, en particulier des gares de triage, pour empêcher l'armée allemande de transporter des troupes et du matériel vers l'ouest de la France en vue de soutenir le débarquement en Normandie.