Crypte des Brotteaux – les victimes de la révolution

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Bienvenue à la chapelle Sainte-Croix, également connue sous le nom de chapelle des Missionnaires de Notre-Dame. Située dans le 6e arrondissement de Lyon, cette magnifique structure de style byzantin est un hommage poignant aux victimes du siège de Lyon en 1793. Elle est placée sous la supervision de la Commission du Monument Religieux des Brotteaux, une association établie selon la loi de 1901.

Lors de votre visite, vous aurez l’occasion d’explorer la crypte de la chapelle, qui abrite un ossuaire renfermant les restes des victimes des conflits de la Révolution française entre 1793 et 1794. Cette crypte est accessible sur rendez-vous, offrant ainsi une occasion unique de témoigner de cette période tumultueuse de l’histoire.

De plus, sur le mur gauche de la chapelle, vous découvrirez une liste impressionnante de noms des victimes de la Terreur à Lyon, dont certaines ont été suppliciées ou guillotinées. Cette liste est parfois accompagnée de leurs métiers, titres ou états, ajoutant une dimension humaine et émouvante à cette visite.

Le tout premier mémorial érigé en mémoire des victimes du Siège de Lyon en 1793, connu sous le nom de monument des Brotteaux, fut construit en 1795 selon les plans de l’architecte Claude-Ennemond Cochet (1760-1835), et agrémenté d’ornements et de statues du sculpteur Joseph Chinard (1756-1813). Cependant, ce monument fut démoli dès 1796.

Une seconde chapelle fut ensuite érigée par le même architecte à la suite d’un concours ouvert en 1819. Cette nouvelle construction fut édifiée au-dessus d’une crypte où étaient conservés les restes des victimes de 1793, parmi lesquels ceux de Louis-François Perrin, comte de Précy, général des Lyonnais, qui y fut inhumé en 1821. Malheureusement, cette seconde chapelle fut également détruite en 1906 afin de permettre la réunion des deux segments de la rue de Créqui avec les rues Louis-Blanc et Fénelon.

Plusieurs chansons populaires ont émergé pendant le siège de Lyon. L’une d’entre elles a été composée en 1793 par un chasseur appartenant au bataillon de la Déserte, sur l’air de la chanson « Aussitôt que la lumière » d’Adam Billaut. Cette chanson, intitulée « Fantassins du Lyonnais », également connue sous le nom de « La Ligue noire » en raison de son premier couplet.

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