Films tournées à Lyon

Vous souhaitez explorer la ville sous un angle différent de celui offert par une simple balade sur Google Street View ? Heureusement, le cinema vient à notre rescousse en nous présentant la capitale des Gaules sous un jour nouveau. Voici quelques joyaux cinématographiques qui placent Lyon au cœur de leur intrigue.

19-ème siècle

Sortie de l’usine

Le film français intitulé « La Sortie de l’usine Lumière à Lyon » a été réalisé par Louis Lumière et a vu le jour en 1895. Il existe au moins trois versions de ce film, parmi lesquelles l’une a été sélectionnée parmi les dix productions projetées lors du Salon indien du Grand Café de Paris à partir du 28 décembre 1895.

Bataille de boule de neige

Bataille de boules de neige est un court métrage français en noir et blanc réalisé par Louis Lumière, sorti en 1897. Une vingtaine de personnes se livre à une bataille de boules de neige dans une rue de Lyon. Tandis qu’une bicyclette s’approche, les différents groupes de personnes concentrent les lancers de boules de neige

20-ème siècle

L’armée des ombres

Reconnu comme le plus remarquable film sur la résistance jamais réalisé, « L’Armée des ombres » a été tourné à Paris et à Lyon. Sous la direction de Jean-Pierre Melville, le film visait à présenter un récit sur la résistance sans compromis, s’éloignant du récit historique national. L’histoire suit Gerbier, interprété par Lino Ventura, qui se réfugie à Lyon après avoir quitté Paris. Au sein de son réseau de résistance, plusieurs membres sont appréhendés. Dans le Vieux-Lyon, au Café du Soleil sur la place de la Trinité, Mathilde (jouée par Simone Signoret) cherche un plan pour les faire échapper du siège de la Gestapo, situé à l’École de santé militaire où certaines scènes ont également été filmées.

L’Horloger de Saint-Paul

Dans ce film dramatique de 1974, réalisé par Bertrand Tavernier, une intrigue policière sert de toile de fond à une immersion remarquable dans les rues de Lyon, aux côtés des acteurs Philippe Noiret et Jean Rochefort. Originaire de Lyon, le réalisateur sublime sa ville natale en nous guidant à travers ses rues humides, ses passages secrets, et ses fameuses traboules. La tradition culinaire lyonnaise occupe également une place centrale, avec de nombreuses scènes de repas mettant en valeur des plats emblématiques tels que les cervelles de canuts, les tabliers de sapeurs ou encore les salades de bœuf. Un véritable régal visuel !

Lucie Aubrac

À Lyon, en mars 1943, Raymond Samuel (connu sous le nom d’Aubrac dans la clandestinité) et sa femme Lucie sont actifs dans la résistance. Le 21 juin, Raymond est capturé, tout comme Jean Moulin. Prise par une passion amoureuse intense, Lucie est déterminée à tout faire, à entreprendre tous les moyens, pour libérer son mari des griffes de la Gestapo. Elle s’implique alors dans des actions mêlant le romantisme à la violence, semblant tout droit sorties de l’imagination du plus inventif des écrivains. Pourtant, le film est basé sur l’histoire réelle de Lucie Aubrac.

Une affaire de goût

L’intrigue de ce film est racontée au spectateur à travers des flash-back : le présent se concentre sur une enquête policière autour du meurtre de Frédéric, ainsi que sur les questionnements psychologiques des médecins s’occupant de Nicolas après son acte. Des monuments de Lyon apparaissent dans le film :

  • Le funiculaire reliant Saint-Jean à Fourvière.
  • La tour de la Part-Dieu.
  • Les quais du Rhône 

21-ème siècle

Les Liens du sang

Dans le contexte de Lyon à la fin des années 70, François, un inspecteur de police, est confronté à la libération de son frère, Gabriel, fraîchement sorti de prison après avoir purgé une peine de dix ans pour meurtre. Les retrouvailles entre le policier et son aîné sont empreintes de difficultés, mais les deux hommes partagent la volonté de laisser derrière eux leur passé tumultueux. Gabriel aspire à une rédemption tandis que François s’engage pleinement pour l’aider dans cette démarche.

Les Emotifs anonymes

En 2010, Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré sont les acteurs principaux de ce film doux et émouvant. Une partie du décor, presque intemporel, se situe à Lyon. La Gare Saint-Paul y est représentée, la ville ayant accueilli le tournage pendant deux semaines. Les spectateurs apprécient également le film pour ses magnifiques séquences tournées dans une chocolaterie, offrant un véritable festin visuel.

Les lyonnais

Ayant grandi dans la pauvreté au sein d’un camp de gitans, Edmond VIDAL, connu sous le nom de MOMON, a préservé les valeurs familiales, une loyauté inébranlable et la fierté de ses racines. Il a surtout maintenu une amitié forte avec Serge SUTTEL, son ami d’enfance avec qui il a fait l’expérience de la prison à cause d’un vol de cerises stupide. Avec Serge, il s’est progressivement engagé dans le Grand Banditisme, atteignant le sommet avec le GANG DES LYONNAIS, l’équipe qu’ils ont formée et qui les a propulsés au rang des braqueurs les plus renommés du début des années 70.

Pour une femme

Au début des années 1980, Anne et Tania font face au décès de leur mère. Plongeant dans les écrits, les photos et les souvenirs laissés derrière elle, Anne, écrivaine, se lance dans la découverte et la reconstruction des premières années de mariage de ses parents. Le film a été tourné pendant l’été 2012 à Lyon et dans ses environs, notamment à l’Auberge du Faisan Doré à Villefranche-sur-Saône, une guinguette au bord de l’eau, ainsi qu’à Virieu, Fareins, entre autres endroits. Des scènes de rue ont été filmées Place Sathonay, notamment dans les rues Sary et Poivre à Lyon.

Alice et le maire

Le maire de Lyon, Paul Théraneau, traverse une période difficile. Après trois décennies de carrière politique, il se sent complètement vidé d’idées. Pour pallier ce problème, une décision est prise : associer à lui une jeune et brillante philosophe, Alice Heimann. Ce rapprochement initie un dialogue qui ébranle leurs certitudes et les rapproche. Le film se déroule dans divers endroits emblématiques tels que le parc de la Tête d’or et l’opéra. Cependant, selon Sébastien Autret, directeur de production, l’équipe s’est vue refuser l’accès à l’Hôtel de Ville, sous prétexte de travaux et en raison de la visite prévue du prince héritier du Japon, comme rapporté dans un hebdomadaire.

Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive. Il y a bien sûr d’autres films qui ont choisi Lyon comme lieu de tournage, car la ville offre des décors variés et attrayants pour l’industrie cinématographique.

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