Le café de la cloche

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Le Café de la Cloche, un établissement bien connu des habitants de Lyon, se distingue par sa localisation, son style unique et son ambiance singulière. Il a vu le jour au XIXe siècle en face de l’ancien hôpital de la Charité, disparu dans les années 1930, à l’emplacement d’une ancienne épicerie. L’histoire révèle que, durant cette période, les femmes désirant abandonner leurs nourrissons sonnaient la cloche de l’hôpital, recevant un berceau par la porte en réponse.

L’aspect distinctif du Café de la Cloche remonte aux années 1930, avec une fresque énigmatique sur le mur. Antoine Valls acquiert le café en 1949 et lui apporte au fil des ans des détails uniques, tels que des lettrages et des rosaces de néon rouge et blanc, un bar adapté au style d’origine et des miroirs découpés.

Contrairement à d’autres bars lyonnais, La Cloche ne se limite pas à une clientèle spécifique. Ses banquettes en bois accueillent une diversité de personnes, des ouvriers du matin aux étudiants déjeunant sur des tables en marbre, créant une atmosphère animée et chaleureuse. La Cloche est un lieu de rassemblement, où chacun se retrouve autour d’un café ou d’un cocktail, parmi des stucs et des miroirs, contribuant à son charme unique.

Entrez prendre un café pour profiter de la Fresque (voir photo) de Vincent Callo qui montre l’ampleur de l’ancien hôpital de la charité (maintenant disparu)

Dès 1804, les administrateurs de l’institution ont décidé d’installer dans l’épaisseur du mur longeant la rue de la Charité, une tour. Un cylindre en bois, convexe d’un côté et concave de l’autre, genre passe-plat, tournant facilement sur son axe. La mère éperdue peut donc y déposer discrètement son nouveau-né, tournant l’objet en tirant une cloche proche destinée à prévenir la religieuse de service, justement appelée sœur tourière, qui vient récupérer l’enfant. On dit que celle-ci s’empressait ensuite d’agiter un chiffon blanc à l’une des fenêtres du premier étage de l’hospice… afin de prévenir les médecins, de service eux aussi, volontiers attablés au café de la Cloche , justement.

Joseph François, arrière grand-père de Claude serait né dans cet hopital en 1849.

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Pierre Bossan

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