Les fesses de la Fanny du clos Jouve

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Bienvenue devant cette boule métallique si spéciale. Mais avant de parler de cet objet, laissez-moi vous raconter une histoire charmante qui a marqué l’origine de cette tradition.

La tradition dont je vais vous parler aujourd’hui est née avec une certaine Fanny, une aimable Lyonnaise qui avait l’habitude de parcourir les boulodromes en charmant les joueurs de pétanque. Vous vous demandez peut-être quel était son secret ? Eh bien, les perdants de ces parties endiablées se voyaient contraints d’embrasser son postérieur ! Oui, vous avez bien entendu. C’était une coutume quelque peu surprenante mais qui semblait bien ancrée dans les habitudes des joueurs.

Comme le raconte Gérard Truchet, un vieux Croix-Roussien et président de la République des Canuts, même si Fanny a disparu, cette tradition, elle, est restée. Désormais, ce ne sont plus les fesses de la vraie Fanny qui sont honorées, mais celles d’une plantureuse statue signée Geneviève Böhmer, que les boulistes du Clos Jouve honorent de leurs baisers.

Et pour ajouter un peu de poésie à cette tradition, certains chantonnent même cette chanson de Brassens, intitulée « Vénus callipyge » : « En le voyant passer j’eus la chair de poule/Enfin, je vins au monde, et, depuis, je lui voue/Un culte véritable et, quand je perds aux boules,/En embrassant Fanny, je ne pense qu’à vous… »

Ainsi, cette boule métallique devant nous est bien plus qu’un simple objet de jeu, elle est imprégnée de cette tradition pleine d’histoire et de charme, un témoignage vivant de la passion et de la convivialité qui règnent dans l’univers de la pétanque.

"La Fanny", tableau de Gérard Mignot

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Sculpture des fesses de la Fanny du Clos Jouve

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Le rituel en cas de défaite 13-0

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Fanny, édition de 1896 Source

La Fanny du clos Jouve Source

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