Cinéma Pathé – auparavant casino Kursaal

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Le premier Casino des Arts ouvre ses portes en 1852 au 87 de la rue Centrale, créé par Messieurs Reynaud et Thévenet. Ce lieu élégant de divertissement, repris par MM. Borel et Seibel, ferme ses portes en 1862.

La même année, un nouveau Casino voit le jour au 79 de la rue Impériale, conçu par l’architecte lyonnais Casimir Echernier et financé par MM. Guillet et Méjean, propriétaires des immeubles démolis à cet endroit. Baptisé Casino des Arts, il est équipé du mobilier et des tentures de son prédécesseur.

En 1872, Joseph Lugini, chef d’orchestre du Grand-Théâtre, présente des concerts symphoniques au Casino, mettant à l’honneur des compositeurs tels que Haydn, Ritter, Beethoven et Liszt.

En 1880, l’architecte lyonnais Claude Porte le réaménage complètement, ajoutant des éléments élégants tels qu’un rang de loges, deux étages de galeries, et des ornements en stucs par le sculpteur Noël Paret.

À partir de 1902, sous la direction d’Edouard Rasimi, le lieu est rebaptisé Casino-Kursaal. Rasimi modernise la salle en introduisant l’électricité, engage une troupe et un orchestre, et programme une soixantaine de revues au cours des 30 années suivantes, mettant notamment en vedette des revues locales comme « T’me petafines » et « Tu viens au Casin ? ».

Après 1920, la Revue de la Foire devient une tradition printanière au Casino-Kursaal. Toutefois, confronté à la concurrence montante du cinéma et aux coûts croissants de production et de taxes, Edouard Rasimi ferme le rideau du Casino en 1931. Le dernier spectacle a lieu le 14 mai avec Félix Mayol. Par la suite, le Casino-Kursaal est transformé en cinéma.

Remarquez tout en haut du bâtiment la présence d’un coq qui est l’emblème du cinéma Pathé. En effet dès 1908, Pathé a créé quelque chose que tout le monde connaît aujourd’hui : les actualités cinématographiques. Avant le début des films plus longs, ces reportages étaient diffusés dans les salles de cinéma. Et si vous vous souvenez du coq qui chantait au début de chaque bobine, c’était le célèbre logo de Pathé.

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